What is the carbon footprint of primary care practices ? A retrospective life-cycle analysis in Switzerland. - PhDData

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What is the carbon footprint of primary care practices ? A retrospective life-cycle analysis in Switzerland.

The thesis was published by NICOLET, John, in January 2022, University of Lausanne.

Abstract:

En Suisse, 6.7 % des Ă©missions de gaz Ă  effet de serre (GES) ou empreinte carbone sont induites par le système de santĂ©. Cela reprĂ©sente annuellement environ 1 tonne CO2eq, par habitant-e. Bien que ce ratio soit deux fois moins Ă©levĂ© que celui des États-Unis, la Suisse reste dans le quatuor de tĂŞte du classement. MĂŞme si les soins primaires, notamment la mĂ©decine gĂ©nĂ©rale en cabinet, reprĂ©sentent une part importante du système de santĂ©, aucune Ă©tude n’a mesurĂ© spĂ©cifiquement leurs Ă©missions. Plusieurs estimations existent se basant sur leurs activitĂ©s Ă©conomiques pour en extrapoler leurs Ă©missions de GES.
Cette étude vise à quantifier les émissions de GES induit par une consultation ainsi que par un cabinet de médecine générale, en les évaluant directement sur site.
Nous avons rĂ©alisĂ© une analyse rĂ©trospective de l’empreinte carbone de dix cabinets de mĂ©decine de famille sur l’annĂ©e 2018. Nous avons utilisĂ© l’analyse du cycle de vie pour estimer les Ă©missions de GES de chaque secteur, de la fabrication Ă  l’Ă©limination, en exprimant les rĂ©sultats en Ă©quivalent CO2 par consultation et cabinet. Les donnĂ©es collectĂ©es comprenaient les factures, les inventaires mĂ©dicaux et de mobilier, le chauffage et l’alimentation Ă©lectrique, le transport du personnel et des patient-e-s, les analyses de laboratoire (dans/hors de l’Ă©tablissement) et les quantitĂ©s de dĂ©chets.
Une consultation mĂ©dicale moyenne gĂ©nère 4,8 kg de CO2eq et globalement, un cabinet moyen produit 30 tonnes de CO2eq par an, dont 45,7 % pour le transport du personnel et des patient-e-s et 29,8 % pour le chauffage. Les consommables mĂ©dicaux ont produit 5,5 % des Ă©missions de CO2eq, tandis que le laboratoire interne et les radiographies ont contribuĂ© Ă  moins de 1 % chacun. Les analyses d’urgence nĂ©cessitant un transport par coursier ont causĂ© 5,8 % de toutes les Ă©missions. Les activitĂ©s non-mĂ©dicales ont gĂ©nĂ©rĂ© 82,6 % du total des Ă©quivalents CO2. La simulation des meilleurs et des pires scĂ©narios entre les cabinets a entraĂ®nĂ© une variation d’un facteur dix des Ă©missions de GES.
Les cabinets de mĂ©decine gĂ©nĂ©rale pourraient rĂ©duire considĂ©rablement leur empreinte carbone, sans diminuer la qualitĂ© des soins ni modifier les pratiques mĂ©dicales. En effet, les principales possibilitĂ©s de rĂ©duction concernent le chauffage et le transport. Les soins primaires, bien que traitant la grande majoritĂ© des problèmes de santĂ© courants, ne sont responsables que d’une infime partie de l’empreinte carbone de l’ensemble du secteur des soins.

Background: The medical field causes significant environmental impact. Reduction of the primary care practice car- bon footprint could contribute to decreasing global carbon emissions. This study aims to quantify the average carbon footprint of a primary care consultation, describe differences between primary care practices (best, worst and average performing) in western Switzerland and identify opportunities for mitigation.
Methods: We conducted a retrospective carbon footprint analysis of ten private practices over the year 2018. We used life-cycle analysis to estimate carbon emissions of each sector, from manufacture to disposal, expressing results as CO2 equivalents per average consultation and practice. We then modelled an average and theoretical best- case and worst-case practices. Collected data included invoices, medical and furniture inventories, heating and power sup- ply, staff and patient transport, laboratory analyses (in/out-house) waste quantities and management costs.
Results: An average medical consultation generated 4.8 kg of CO2eq and overall, an average practice produced 30 tons of CO2eq per year, with 45.7% for staff and patient transport and 29.8% for heating. Medical consumables
produced 5.5% of CO2eq emissions, while in-house laboratory and X-rays contributed less than 1% each. Emergency analyses requiring courier transport caused 5.8% of all emissions. Support activities generated 82.6% of the total CO2eq. Simulation of best- and worst-case scenarios resulted in a ten-fold variation in CO2eq emissions.
Conclusion: Optimizing structural and organisational aspects of practice work could have a major impact on the carbon footprint of primary care practices without large-scale changes in medical activities.



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